mardi 19 mai 2009

Pas d’argent pour les collégiens calaisiens !

Le président socialiste du conseil général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, vient d’annoncer son refus de recevoir des CRS cet été dans un collège dont le département est propriétaire à Calais. Raison invoquée : il ne veut pas que ceux qui "chassent" les migrants puissent bénéficier des locaux.
C’est une perte de 8000 € pour le collège qui destinait cet argent à son fonctionnement et aux projets des élèves.
En clair, les CSR sont personae non gratae dans les collèges du Pas-de-Calais car ils font leur travail, et peu importe que ce soient les élèves qui fassent les frais de cette décision qui se veut politique.
Dominique Dupilet est plus inquiet du sort des immigrés illégaux que de celui des collégiens de son département !
Position d’autant plus étonnante que le même s’est fendu d’un article sur son blog le 29 avril dans lequel il nous fait part de ses inquiétudes sur la politique jeunesse du gouvernement. Et de finir son article en précisant que "la jeunesse est une valeur en soi qui doit faire l’objet d’une attention toute particulière, car elle incarne un pari pour l’avenir."
En attendant, Dominique Dupilet, les jeunes ne lui disent pas merci !

Luc Pécharman
NDP Flandre Artois Hainaut

Elle est candidate de la NDP sur la liste de Carl Lang : un entretien avec Marie-Paule Darchicourt...


Marie-Paule Darchicourt est candidate de la Nouvelle Droite Populaire sur la liste que mène Carl Lang dans la circonscription Nord-Ouest aux élections européennes du 7 juin prochain. Dans cet entretien, elle se présente à nos lecteurs et exprime le sens de sa candidature…

Marie-Paule Darchicourt, de nombreux militants et sympathisants de la cause nationale et identitaire connaissent votre blog(*) que vous actualisez quotidiennement. Les habitants de votre région connaissent et apprécient la militante et l’élue active que vous êtes. Mais, au fond, qui êtes-vous ?

Je suis native de Seclin, une ville de Flandre proche de Lille, où j’ai vécu jusqu’à la fin de mes études secondaires. Après le baccalauréat, je suis entrée à l’Ecole des Sous-Officiers de Montpellier. Diplômée parachutiste, j’ai servi cinq ans comme adjudant-chef au Gret 802 de Lille, avant de revenir à la vie civile comme conseiller à l’emploi auprès des ANPE de Paris, Lille, Valenciennes et enfin Hénin-Beaumont où je réside depuis maintenant plus de 30 ans. Je suis mariée à un Héninois de souche, mère de famille et heureuse « mammie » de trois petites-filles.

Et votre engagement politique ?

Bien que viscéralement attachée à ma région, à ma nation, à l’identité européenne, bien que convaincue de longue date par les idées et les programmes de la droite nationale et identitaire, en quelque sorte « croyante mais non pratiquante » (sinon par le bulletin de vote), je ne suis « tombée » en politique que tardivement, une fois libérée des contraintes professionnelles et sans doute un peu « poussée » par mon époux, Yves Darchicourt, militant de la « cause » depuis Occident et Ordre Nouveau jusqu’à la NDP, avec entre-deux 24 ans de FN !

Votre parcours politique ?

J’ai adhéré au FN en 1998. J’ai milité dans ma ville d’Hénin-Beaumont et sur la voisine 13ème circonscription du Pas-de-Calais où j’ai été candidate aux cantonales de mars 2004, obtenant 32,74% au second tour dans le canton de Lens-Est / Loison / Annay ; parallèlement, Carl Lang, qui m’avait placée en seconde position sur la liste FN aux Régionales dans le Pas-de-Calais, m’a permis de devenir Conseiller Régional. En juin 2004, j’ai figuré sur la liste menée par Carl Lang aux Européennes.

Soupçonnée, à juste titre, de « marinisme tiède », j’ai fini par être écartée de la section d’Hénin-Beaumont par le responsable local, qui avait signé chez les « gars de la Marine », et aussi bien sûr de la circonscription où j’avais eu le grand tort d’atteindre un score jugé attentatoire au prestige, qui se devait de rester unique, du même responsable local. J’ai alors rejoint Dominique Slabolepszy dans le Nord-Hainaut où je fus affectée à la circonscription de Douai pour les législatives de juin 2007 - celles qui ont essuyé les plâtres du désastre de la Présidentielle si bien organisée par la fille du chef - obtenant quand même 6,21% soit deux points de plus que la moyenne nationale du FN marinisé.

A la Région ?

Je siège dans deux commissions (Développement économique / Nouvelles technologies et Emploi / formation / apprentissage) ; je participe au Comité de ligne Sncf Lille-Lens et suis administrateur au Conseil Régional des Ressources Pédagogiques ainsi qu’au Conseil d’administration du Centre Hospitalier Adolphe Charlon d’Hénin-Beaumont.

Le Groupe FN présidé par Carl Lang comptait 16 élus ; l’immigration imposée de Marine Le Pen dans notre Région l’a fait disparaître : 13 élus forment le Groupe REUNIR dirigé par Carl Lang.

Mon « marinisme tiède » s’étant considérablement refroidi, j’avais quitté officiellement le FN en avril 2008… avant, fort étrangement, et sept mois plus tard, d’être « jugée » par contumace par devant une ridicule inquisition et condamnée au bannissement ! Sans doute pour n’être pas allée à Montretout comme on va à Canossa ! En vérité, j’avais fait savoir que je m’étais engagée pour servir un idéal, pas les intérêts d’une famille et sa clientèle (au sens romain du terme). Déjà séduite par la démarche de Synthèse Nationale et ayant, comme la nature, horreur du vide, j’ai tout naturellement adhéré à la Nouvelle Droite Populaire en juin 2008.

« On » vous en a voulu et attaqué vertement !

J’ai toute une vie de travail (et de cotisations) derrière moi et n’ai pas besoin d’un mandat électoral pour vivre, ce qui me permet de parler et d’agir selon mes convictions, sans esprit courtisan. Quant aux vociférations, éructations, tentatives d’intimidation, mensonges, plumes assassines, allusions teintées d’ironie douteuse… tout cela me laisse indifférente et, pour paraphraser Rimbaud, « loin du rire primitif de l’idiot, j’ai trouvé le printemps ».

Aujourd‘hui ?

Je suis une élue de ma Région jusqu’en mars 2009 ; cette Région de Flandre-Artois-Hainaut qu’il me plaît d’ailleurs de dénommer « les Pays-Bas de France » plutôt que par le sans âme « norpadecalé ». Je fais partie de la liste de rassemblement menée par Carl Lang aux élections européennes dans le « Nord-Ouest » (les cinq provinces de Normandie, Picardie, Artois, Flandre, Hainaut) en tant que déléguée de la NDP. Ensuite, on verra, de toutes les façons le combat doit continuer, pour que nous puissions simplement rester nous mêmes chez nous et transmettre à nos enfants ce que nous avons reçu de nos aïeux et dont nous sommes dépositaires.

Pour conclure…

Je reste fidèle à mes convictions basées sur la défense des identités (celles des « pays », des régions, des provinces, des nations et celle, plus large, de l’Europe) ; sur la défense des valeurs de notre millénaire civilisation ; sur la défense de la famille naturelle et de la vie ; sur la résistance au mondialisme, au cosmopolitisme, au métissage universel, laïque et obligatoire ; sur le rejet de la décadence culturelle et morale institutionnalisée sous la pression de cultureux et d’ambigus subventionnés ; sur l’opposition au capitalisme débridé, à l’ultra-libéralisme économique, à l’ingérence de la haute-finance internationale dans la politique des nations pour le seul profit des fortunes anonymes et vagabondes ; sur l’opposition aux lois liberticides, à la repentance obligatoire, à la défiguration de notre Histoire ; sur la ferme et absolue opposition à l’islamisation de notre sol.

Je crois qu’il est vital pour ce faire d’œuvrer au rassemblement des forces nationales et identitaires en France, comme viennent d’en donner l’exemple la NDP, le MNR et le PDF à l’occasion des élections européennes, et qu’il est urgent aussi de se rapprocher de nos amis des autres peuples et des autres nations d’Europe comme c’est déjà le cas, dans ma Région par exemple, avec nos camarades flamands du Vlaams Belang ou wallons de Nation. Il est vrai qu’en ce qui me concerne, comme l’a en substance énoncé dernièrement Carl Lang à Lesquin, je me sens infiniment plus proche d’un nationaliste flamand ou wallon que d’un « Français de papier ».

(*) Le Blog de Marie-Paule Darchicourt

lundi 11 mai 2009

8, 9 et 10 mai : La résistance européenne s’organise à Cologne.

Cette fin de semaine, Cologne est devenue le symbole de la résistance européenne à l’islamisation de notre terre.

Pro-Köln, dirigé par Markus Beisicht, mène, avec ses cinq élus au conseil municipal de la ville, l’offensive contre la construction d’une méga-mosquée à proximité de la célèbre cathédrale. On se souvient que la précédente manifestation, organisée en septembre 2008, avait été attaquée violemment par une extrême-gauche encouragée par les appels à la haine d’une classe politique et une presse de gauche ou de droite totalement inféodées aux ennemis de notre identité. Pro-Köln n'entendait pas en rester là. Elle a organisé les 8, 9 et 10 mai une nouvelle manifestation rassemblant des responsables et des militants de nombreux mouvements identitaires européens. Récit de trois jours de mobilisation et de fraternité européenne :

Vendredi 8 mai : rencontre avec la presse, rencontres avec les habitants de Cologne...


Dès le début de l'après midi, le ton était donné et le succès était au rendez-vous : une première conférence de presse se déroula en présence de 40 journalistes. Markus Beisicht, Harald Vilimsky (secrétaire général du Fpöe autrichien), Hilde de Lobel (députée du Vlaams Belang) et Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, ont présenté les objectifs de cette manifestation. Nous sommes à l’étroit dans la salle de réunion d’un cabinet d’avocats. Aucun hôtel de Cologne n’avait accepté d’accueillir la conférence de presse ni d’héberger les invités européens. Les menaces des organisations de gauche les en ayant dissuadé…

Au même moment, trois réunions décentralisées se sont tenues sans incident dans différents quartiers de Cologne. Curieusement, la police semble cette fois ci décidée à protéger nos rassemblements...

Le soir, une dîner amical avec l'ensemble des militants européens présents a lieu dans une auberge des environs de Cologne. François Ferrier, conseiller régional NDP de Lorraine, ainsi que Luc Pécharman, responsable NDP de la région Nord / Pas-de-Calais, et Nicolas Tandler, responsable NDP de la région parisienne, nous y retrouvent. Annick Martin est là avec une délégation du MNR. Nous retrouvons aussi nos amis Alberto Torresano, de la Phalange espagnole, Josep Anglada, président de Plataforma per Catalunya, et Enrique Ravello, reponsable de Tierra y Pueblo, ainsi qu’Adriana Bolchini, qui fut une amie d’Oriana Falacci et qui mène une action déterminée contre l’islamisation en Italie.

Samedi 9 mai : c'est le grand jour...


Le rassemblement a lieu de bon matin dans la gare de Leverkusen près de Cologne. Il s'agit d'éviter au maximum les incidents et le contact avec les gauchistes. De nouvelles délégations, dont celle du Vlaams Belang, menée par Filip Dewinter, nous rejoignent. Nous rerouvons aussi les jeunes militants alsaciens de la NDP qui viennent d'arriver de Strasbourg.

Un train encadré par une police massivement présente nous conduit au lieu de la manifestation. L’extrême gauche est là, débraillée et hurlante. Nous nous retrouvons sur la Barmerplatz. Un hélicoptère de la police nous survole. Les caméras de la police filment.

Plusieurs centaines de personnes sont présentes dès 10 h 00, alors que la manifestation ne débute qu’à 11 h 00. Mais le piège policier se referme. Des centaines de partisans de Pro-Köln sont bloqués dans la gare et dans les rues alentour par une police qui leur interdit d’accéder au site. Des cars venus de Saxe et d’autres régions allemandes sont bloqués. Plusieurs véhicules avec des militants venus de plusieurs régions françaises sont empêchés de nous rejoindre. Une vingtaine de tchèques et quelques flamands arriveront cependant à forcer le barrage. L’extrême-gauche hurle ses slogans de haine, encouragée il est vrai, par l’affreux Schramma, maire CDU (de droite ??!) de Cologne, qui vient de déclarer : « Cologne n’est pas de droite (sic), Cologne n’est pas brune (sic), Cologne est ouverte et tolérante ». De plus, la police allemande (dont certains ont les cheveux longs et des piercings) ne reste pas inactive… Trois de nos militants alsaciens sont arrêtés pour avoir repoussé des perturbateurs que la police avait laissé pénétrer dans les rangs de notre manifestation. Ils seront relâchés six heures plus tard…

A 11 h 00 : la réunion commence. Markus Beisicht, Filip Dewinter, Josep Anglada, Adriana Bolchini, Annick Martin prennent la parole. Harald Vilimsky, secrétaire général du Fpöe, rencontre un franc succès quand il s’adresse à la police : « Je vous suggère, si vous êtes amenés à faire usage de vos canons à eau contre les gauchistes, d’y rajouter de l’eau de Cologne ». Robert Spieler, après avoir transmis aux participants le soutien et le salut amical de Carl Lang, déclare, faisant référence à Charles Martel, à Isabelle la Catholique et à ceux qui repoussèrent les Turcs à Vienne : « Nos Patries, notre Europe sont occupées. Nous avons le devoir de libérer nos peuples ". Il conclua par cette formule chère à la NDP et reprise avec enthousiasme par la foule : « Wir sind das Volk. Nous sommes le peuple ».

Nos amis allemands entonnent l’hymne national, avant le retour à Leverkusen.


Dimanche 10 mai :


Une énorme couverture de la manifestation par la presse. Des articles qui suintent la haine. La presse française, en comparaison de la presse allemande, est remarquable d’objectivité. C’est dire…

A 11 h 00, une dernière manifestation au cours de laquelle les orateurs européens prendront la parole est organisée à Bergheim. Aux cris de « Nazis raus » des extrémistes gauchistes et communistes, les partisans de Pro-Köln répliquent par « Stasi raus » ! Le système communiste de la RDA et son ex-police politique semblent en effet à bien des égards servir de modèle à une Allemagne qui démontre, jour après jour, qu’elle est sans doute le pays le moins démocratique d’Europe.

Merci aux 50 camarades français de la NDP et du MNR qui ont représenté dignement les forces nationales et identitaires de notre pays à ce rassemblement européen.

Honneur à Pro-Köln et aux valeureux résistants allemands !

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Au cours de la conférence de presse de vendredi : Robert Spieler apporte le soutien de la NDP à l'initiative de Pro Köln. A sa gauche, Harald Vilimsky, secrétaire général du FPoe autrichien, et Markus Beisicht, Président de Pro Köln.

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Samedi après-midi devant une banderole de la NDP : Robert Spieler en compagnie de Josep Anglada, de Plataforma per Catalunya, et Alberto Torresano de la Phalange espagnole. La synthèse nationale et identitaire face à l'islamisation...

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Au cours du rassemblement, Robert Spieler prend la parole. A droite : Filip Dewinter, porte-parole du Vlaams belang, député d'Anvers et initiateur de la campagne "Les Villes Contre l'Islamisation"...

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La police allemande bloque les accès au rassemblement. Ainsi, des centaines de militants nationaux et identitaires ne pourront pas rejoindre la manifestation de Pro Köln.

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Malgrès tout, une foule nombreuse et attentive assista le 9 mai au rassemblement européen.

vendredi 1 mai 2009

PIERRE VIAL VIENT DE REJOINDRE LA DIRECTION NATIONALE DE LA NOUVELLE DROITE POPULAIRE : IL S'EXPLIQUE !

UN ENTRETIEN ENTRE ROBERT SPIELER ET PIERRE VIAL :

Robert Spieler : Tu as accepté ma proposition d’entrer à la direction de la Nouvelle Droite Populaire. Pourquoi cela ?

Pierre Vial : C’est très simple. Compte-tenu de la situation actuelle, l’engagement politique me paraît indispensable. La formule a beaucoup servi mais reste valable : « Si tu ne t’occupes pas de la politique, la politique s’occupe de toi ». J’anime déjà un centre d’analyse et de formation politiques qui s’appelle Europe-Identité et qui correspond à une formule très proche du centre Polaris qu’anime en Italie notre camarade Gabriele Adinolfi. Le travail de terrain qu’effectue la NDP me paraît tout à fait complémentaire. J’ajoute que cela s’inscrit dans la stratégie, qui est la mienne, de collaboration et de coordination avec le plus grand nombre possible d’organisations de la mouvance identitaire, sans esprit de chapelle, sans sectarisme, pour grouper le maximum de forces pour un objectif commun.

R.S. : Quel objectif ?

P.V. : Celui qui s’impose de façon évidente : la lutte de résistance et de reconquête face à l’immigration-invasion de populations qui considèrent l’Europe comme une terre de conquête – et déjà en partie conquise, grâce à la lâcheté de traîtres et collabos qui ont dit depuis longtemps à ces gens « vous êtes chez vous chez nous ». Face à cette invasion, toutes les bonnes volontés combattantes sont les bienvenues, partout en Europe car le combat est évidemment à l’échelle européenne. C’est l’impératif premier et absolu, qui conditionne tous les autres. Par exemple, comment combattre réellement le chômage si ceux qui ont voulu l’immigration – et qui en sont donc les principaux coupables – continuent à avoir à leur disposition une masse de main d’œuvre et donc de manœuvre qui permet de faire pression sur les emplois et les salaires.

R.S. : Que faire ?

P.V. : Oeuvrer pour ouvrir les yeux des Européens, pour qu’ils comprennent que nous sommes en guerre. Et leur dire qu’il faut se préparer mentalement et physiquement à des lendemains, sans doute proches, qui seront très difficiles à vivre. Je crois que cette prise de conscience est en marche. Merci la crise !

R.S. : Comment situer, par rapport à cela, ton action en tant que président de Terre et Peuple ?

P.V. : C’est très simple. Terre et Peuple réalise un travail d’information et de formation sur le terrain culturel. Il faut agir aussi sur le terrain politique. Nous devons marcher sur les deux jambes, culturelle et politique, car elles sont inséparables si l’on veut avoir une marche équilibrée comme l’a bien montré Gramsci (un auteur, entre parenthèses, que beaucoup citent sans l’avoir lu !).

R.S. : Les élections européennes sont proches. Qu’en penses-tu ?

P.V. : Qu’elles sont l’occasion de rappeler ce qu’est NOTRE Europe. C’est-à-dire l’exact contraire d’une Europe de Bruxelles qui est celle des technocrates et des banquiers. Notre Europe est l’Europe des peuples, l’Europe des identités enracinées. Une Europe de la puissance et donc de l’indépendance sur le plan politique, économique, militaire, culturel, au sein d’un monde multipolaire tenant en échec la volonté hégémonique, l’impérialisme tous azimuts des Etats-Unis d’Amérique, porteurs d’un projet de gouvernance mondiale et mondialiste dont les zélotes sont, en France et ailleurs, des gens comme Attali, Kouchner, Strauss-Kahn. Ces gens-là, sûrs d’eux, annoncent d’ailleurs tranquillement la couleur… Il suffit de lire les textes d’Attali et d’écouter ses déclarations.

R.S. : Que penses-tu de l’action de Carl Lang ?

P.V. : Il est sur la même ligne que nous. Donc, toute collaboration avec lui me paraît infiniment souhaitable. Ainsi qu’avec tous ceux qui partagent nos analyses et nos objectifs. En oubliant ces querelles de chefs qui sont, hélas, le péché mignon des Gaulois. Que ceux-ci s’en souviennent : quand ils sont unis, la force est en eux. Je sais que depuis longtemps, sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous sommes d’accord toi et moi.