jeudi 19 août 2010

Un nouveau Quick halal à Lille ?

L’information, relayée par la Voix du Nord en ligne du 18 aout, ne devrait pas provoquer de remous dans la ville qui la première a expérimenté les horaires aménagés pour les femmes musulmanes dans les piscines municipales. Ni même au sein d’une population qui ne voit pas bien en quoi la nourriture halal pose problème puisqu’il s’agit d’un phénomène religieux qui devrait donc rester une affaire privée.
Mais avec l’islam, il n’y a pas plus de frontière entre vie privée et vie publique qu’il n’y en a entre vie spirituelle et vie séculaire.
Alors, en quoi la multiplication du halal, dans les magasins, les restaurants ou la publicité, est-elle une attaque directe contre notre société ?
En premier lieu l'abattage rituel est cruel. Les animaux sont en effet égorgés vivants sans être préalablement assommés. Cette situation est rendue possible par une dérogation légale qui autorise les trois grandes mosquées de France (Paris, Evry et Lyon) à nommer des sacrificateurs musulmans opérants dans divers abattoirs français. Et même si l’on ne faisait que peu de cas de la cause animale, le stress provoqué par la peur et la souffrance des bêtes lors de la mise à mort altère la qualité de la viande ainsi obtenue. Comme rien ne vaut l’image pour appréhender dans les faits l’abattage rituel musulman, une vidéo tournée en Belgique l’année dernière permettra de mieux toucher du doigt la réalité de ces pratiques barbares. Attention, âmes sensibles s’abstenir.
Le deuxième problème inhérent à la nourriture halal est qu’elle permet de financer le développement de l’islam en Europe. Le surcoût lors de l’abattage s’établit entre 0,05€ et 0,15€, selon l’animal. Mais le prix en est payé que vous achetiez de la viande identifiée comme halal, ou que vous en achetiez abattue selon le rite musulman, mais vendue dans le circuit traditionnel. En effet, rien n’oblige les distributeurs à indiquer le type d’abattage de la viande qu’ils vous vendent. On estime par exemple qu’un agneau sur deux consommé en France est halal, mais tout un chacun en mange sans le savoir et participe ainsi, à son corps défendant, à l’installation durable des musulmans sur notre continent. Je ne préconise pourtant pas l’obligation d’indiquer sur les produits, en sus de l’origine, le mode d’abattage car ce serait admettre la légitimité de cette pratique chez nous. Je préconise par contre d’interdire l’abattage rituel (et pas seulement musulman d’ailleurs) sur notre territoire, à l’image de ce qu’ont déjà fait plusieurs pays comme la Nouvelle Zélande tout récemment.
Hors de terre d’islam, les musulmans peuvent manger la même nourriture que les peuples des religions du Livre. En France, un musulman peut manger (à l’exception du porc) la même nourriture que les Français.
Le développement du halal n’est donc pas une exigence religieuse légitime, mais un acte politique fort.
Et cet acte politique est activement secondé par l’opportunisme consumériste de la grande distribution, toujours prête au pire pour développer son chiffre d’affaire et ses bénéfices. Or la croissance du marché halal est plus rapide et plus importante que celle du marché bio. Il n’en faut pas plus aux grandes enseignes pour surfer sur la vague, sans autre considération que le profit immédiat, et sortir des offres commerciales spéciales pour le ramadan ou l’aïd.
Ce qui explique aussi l’entêtement de Quick dans cette démarche, malgré les protestations des consommateurs, voire de quelques élus locaux. A l’image des restaurants KFC qui affirment ne vendre que des poulets halals.
Dernier élément, assez représentatif de l’interpénétration de la religion, de l’économie et de la politique dans l’islam, le halal peut être à géométrie variable.
Lors de la conquête de l’Iran par les musulmans, les nouveaux dirigeants du pays se sont trouvés devant un problème assez épineux. Le commerce du caviar est une des activités les plus lucratives du pays, mais pour qu’un poisson soit licite (halal), il doit posséder des écailles. Or, la femelle esturgeon n’a pas d’écaille lors de la ponte. Donc en toute logique le caviar n’est pas halal. Plusieurs oulémas ont donc planché sur la question et ont fini par découvrir trois petites écailles. Et le caviar devint halal !
Le devoir de tout résistant européen aujourd’hui est de dénoncer ces grandes manœuvres et d’éviter, dans la mesure du possible, de payer l’impôt islamique sur la viande.
L’islam, il ne passera pas par moi !

Luc Pécharman