mercredi 30 mars 2011

Courrières zappe ZEP

L’information fait deux lignes laconiques sur le site de la mairie de Courrières, perdue dans le flot des nouvelles. Pas très francs du collier, les rédacteurs nous expliquent que le concert du groupe ZEP prévu le samedi 16 avril n’aurait pas lieu pour des « raisons techniques ».
En fait de raisons techniques, il s’agit tout simplement des nombreux coups de téléphones d’habitants indignés (mais bon, le téléphone peut être assimilé à un outil technique) et l’annonce par les associations des clubs sociaux unis (Vlaams huis, la Maison de l’Artois, Opstaan, etc.) de leur intention de manifester contre ces provocateurs de bas étage, et contre leur haine revendiquée de notre pays et par extension de ses habitants historiques.
Ce concert était pourtant un choix assumé de la municipalité qui ne peut pas s’abriter derrière le prétexte de l’ignorance ou de la méconnaissance du contenu haineux des paroles de ce groupe. Non seulement elles avaient déjà fait la une de l’actualité au mois de novembre, par la voix d’un député nordiste, mais le texte de présentation de l’événement dans l’agenda de la ville ne permettait aucun doute :
Indépendante, libre et alternative, la « Zone d’Expression Populaire » est emmenée par Saïdou (du MAP) et Alee (de Rennes). C’est une petite bombe artisanale et acoustique, bricolée dans l’urgence et l’impatience. Le projet : occuper l’espace, prendre la parole, crier, chanter, danser. Exister en refusant l’invisibilisation, l’injonction à la politesse et le chantage à l’intégration. Sans ambiguïté, Z.E.P. prône l’insolence et l’irrévérence et hurle à qui veut l’entendre et à qui ne le veut pas : « on n’est pas là pour plaire, séduire, ou convaincre ». A bon entendeur, Salem ! « On s’exprime comme on peut, comme on veut ; on résiste avec les moyens du bord »
En effet tout est dit ! Le futur spectateur sait déjà qu’on va lui présenter un spectacle « bricolé » avec les « moyens du bord », qu’il va entendre « crier » et « hurler ». Quand à la signification du « chantage à l’intégration », elle laisse assez perplexe… Qui fait du chantage ? En quoi l’intégration n’est-elle pas souhaitable pour eux ? Tout les réponses dans leur titre phare : « Nique la France »
Nous sommes heureux de cette déprogrammation car elle démontre qu’une fois encore la bonne façon de faire de la politique, celle qui obtient des résultats tangibles, est le travail de terrain au quotidien.
Le temps où n’importe qui pouvait venir nous cracher impunément sa haine à la figure est bel et bien révolu.

samedi 26 mars 2011

Activistes ? Oui, et fiers !

C’est dans Charlie Hebdo que les lecteurs pourront lire que notre action, celle de la Vlaams Huis, est nettement plus activiste (que celle d’autres formations classées à la droite de la droite) et commence à poser problèmes aux antifascistes locaux.
Avant d’aller plus loin, il faut quand même préciser que nous acceptons de bonne grâce le qualificatif d’activistes, voire que nous le revendiquons, mais dans une acception dépourvue de violence ou d’illégalité, bien entendu.
Non, nous ne sommes pas des hikikomoris * politiques. Car si nous reconnaissons l’utilité, voire l’indispensabilité d’utiliser aujourd’hui des moyens de communication comme internet, ceux-ci ne composent qu’une faible partie de notre travail militant, l’essentiel se faisant sur le terrain, au plus proche des nôtres. Le cyber-militantisme, c’est bien, mais ne faire que ça, c’est de la masturbation !
La seconde raison de notre puissant engagement de proximité est qu’il nous évite d’être soumis aux aléas des amours et désamours journalistiques. Les journalistes sont des gens avec qui il faut compter, certes, mais qu’il ne faut pas laisser prendre le pas sur nos actions. Car sinon, nous deviendrions un jouet, un yoyo pour être exact, dans la main de quelques formateurs d’opinion, très haut placés si ils le décident, très bas si nous devions leur déplaire on ne plus être à la mode. Toute progression dans la diffusion de nos idées et de nos valeurs en devient beaucoup plus lente, mais certainement beaucoup plus durable que certains feux de paille… (Ce paragraphe est d’autant plus valable qu’il est écrit en échos d’une coupure de presse !)
Enfin, nous sommes bien aises de poser des problèmes aux antifascistes locaux ! Déjà que ça ne doit pas être tous les jours marrant d’être un antifasciste alors que les derniers fascistes ont disparus depuis 65 ans, voilà qu’en plus ils se trouvent désemparés devant des femmes et des hommes qui ne se laissent pas impressionner par leurs provocations, leurs menaces et leur violence.
Quoi qu’il en soit, chers amis et chers camarades (car la gauche n’a pas le monopole de la camaraderie), nous devons prendre cet article pour ce qu’il est : un encouragement à continuer et à amplifier notre combat.
Nous sommes sur la bonne voie !

Luc Pécharman
Pour la Vlaams Huis

* Un hikikomori est, au japon, une personne qui se retire de la vie publique et n’a de contacts sociaux que par l’entremise d’Internet, à l’abri derrière un anonymat supposé. C’est un phénomène que l’on constate, hélas, de plus en plus dans la vie politique.

mardi 15 mars 2011

A la recherche de la fierté perdue

Martine Aubry, maire de Lille et présidente de Lille Métropole Communauté urbaine, a déclaré à la Voix du Nord que sa plus grande réussite est d’avoir rendu leur fierté aux Lillois.
Je ne suis pas sûr que Mme le maire ait bien saisi la portée de sa déclaration. Car on ne peut rendre que ce qui a été perdu, ou oublié. Donc, d’après elle, les Lillois n’avaient plus de fierté lors de son accession au fauteuil de la place Augustin Laurent, en 2001.
La question fondamentale est donc : mais qui diable a fait perdre leur fierté aux Lillois, dans une ville gérée par la gauche depuis l’élection en 1896 de Gustave Delory ? Est-ce Roger Salengro ? Peut-être en faisant voter en 1931 une loi favorisant l’emploi des Français d’abord ? Est-ce Charles Saint-Venant ? Peut-être parce qu’il vota la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 réclamée par le Maréchal Pétain ? Ou bien son prédécesseur direct : Pierre Mauroy, empêtré dans des affaires politico-judiciaires ?
Mystère, mais l’un d’entre eux doit être coupable…
Fierté des Lillois ou orgueil du maire ?
Ceci dit, c’est dur de juger du niveau de fierté d’une ville. C’est un élément moins facilement quantifiable que le nombre de crimes et délits, par exemple, dont on peut observer l’aggravation d’une année sur l’autre. D’habitude, on reconnait quelqu’un de fier à son allure générale. Il se déplace avec aisance, garde le front haut et promène un regard serein, à la limite de la complaisance, sur son entourage. Or, les seuls « Lillois » qui arborent encore un semblant de fierté dans les rues de la capitale régionale ne sont pas les autochtones de type européen, mais les populations allogènes qui ont obtenue de la dite maire bon nombre d’avancées, des horaires de piscines réservés aux musulmanes à l’enseignement de l’arabe comme première langue vivante, sans parler des bandes qui déambulent en pays conquis, convaincues de leur impunité.
Quand à présenter Lille 2004 comme la réalisation majeure de son mandat précédent, une suite de spectacles et performances artistiques élitistes ou fumeuses, c’est démontrer une piètre connaissance des aspirations principales des Lillois : vivre paisiblement et agréablement dans une ville propre et sûre. 
Et là, Mme le maire, il n’y a pas de quoi être fière !

jeudi 3 mars 2011

Libérons Steenvoorde, la mobilisation continue

Cette nuit, des militants d'Opstaan ont distribué des tracts dans les boites aux lettres de Steenvoorde. Voici le message. La mobilisation continue !

Steenvoordoises et Steenvoordois,


Depuis quelques temps, vous êtes de plus en plus nombreux à réclamer la fermeture du camp d'immigrés illégaux pour retrouver la tranquillité à laquelle vous avez droit.

Dimanche, nous vous avons apporté notre soutien dans votre lutte contre ce camp de migrants, source d'insécurité et de désordre social. Alors que certains n'ont de compassion que pour les gens venus de loin, nous préférons la défense des nôtres et de nos proches avant tout, avec qui nous partageons une histoire et une culture.

Mais ce même dimanche, des éléments haineux et manipulés se sont livrés à des violences pour tenter de nous faire taire, de vous faire taire. Violences et haine dont on se rend bien compte à travers le journal télévisé de France 3 du soir même, où l'on voit un steenvoordois se faire agresser et un journaliste se faire bousculer.
Il est hors de question que ce soit la violence qui l'emporte, aussi reviendrons-nous vous soutenir dans votre courageuse lutte pour préserver notre région, notre héritage et notre identité. 

A chaque fois que cela sera nécessaire, vous pourrez compter avec nous !

Pour nous soutenir dans notre action, voici où nous contacter:

Association Opstaan
144 rue Flament Reboux
59130 LAMBERSART

contact@opstaan.eu



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